Notre partenaire Cause Majeur a présentée à la Fondation d’Auteuil le 13 novembre la publication d’une étude inédite et de longue haleine « Les vies de Paul – Accompagner les jeunes majeurs : un gain pour la société, y compris financier ».
Pour l’UNAPP, les liens avec des parrains et marraines doivent profiter à tous : enfants, jeunes familles… quelle que soit leur situation, leur histoire …
Bien difficile voire impossible d’avancer dans la vie sans liens d’attachement choisis et sans réseau de sociabilité. Ils sécurisent et ouvrent à d’autres horizons, ceux de l’intégration personnelle et sociale , et surtout celle de l’émancipation ! Ces liens de solidarité ne s’arrêtent pas à la sortie des dispositifs ni à la majorité évidemment !
Nous nous attachons autant que possible à travailler avec « d’autres » ce qui explique que l’UNAPP soit membre depuis sa fondation du Collectif » Cause Majeur « . Nous nous efforçons ensemble de rechercher toutes les pistes possibles à partir des besoins et des aspirations des jeunes avec lesquels nous travaillons pour trouver les meilleurs chemins de sortie des « dispositifs » au moment de la majorité, en prenant de l’avance et en coconstruisant des articulations entre les acteurs, recherchant les moyens financiers adéquates exemple : en empêchant les « sorties sèches » en protection de l’enfance » ce qui est désormais le cas au moins dans les textes !
Nous travaillons tous pour les enfants/jeunes puissent compter sur un parrain marraine, et ceci, dès l’arrivée dans un dispositif de protection de l’enfance. C’est un plus qui initie et préserve les liens et aide à la création de réseaux autour du / de la jeune.
Synthèse et principales recommandations
- Instaurer un droit opposable à l’accompagnement, pour mettre définitivement fin aux sorties sèches de l’ASE
- Financer cet engagement, via un soutien renforcé de l’État aux départements
- Donner à tous les jeunes en situation de vulnérabilité les mêmes droits, y compris jeunes en conflit avec la loi, jeunes majeurs non accompagnés, etc.
- Créer un vrai projet d’accompagnement vers l’âge adulte
- Accorder une poursuite de l’accompagnement pour les jeunes majeurs jusqu’à leur inclusion pleine et entière, si besoin jusqu’à 25 ans
